Excitation urbaine II : énervement.
Deux mecs, jeunes, peu à en dire, trop peu d'ailleurs, pas des têtes d'activistes ou d'hacktivistes, pas fringués comme les streetarteurs de d'habitude, n'évoluent pas aux mêmes heures. Cette heure là c'était en rentrant du boulot, rue des Pyrennées à hauteur de l'Ermitage. Ces deux là collent des stickers carrés rouges avec ce smiley pas très beau, franchement laid. Ils pochent aussi, une bombe dans la poche et le pochoir en sac à dos. Il shootent également, et un cliché sur l'arret de bus qu'on vient de torcher (stickers mal placés mal collés mal fagottés) et un cliché sur le container à verre.
Le lendemain c'est devant ma porte qu'ils ont taggé. Ca sent le gros truc organisé.
NRJ12 hier soir sur la TNT. Saloperie de clip de Bon Jovi où tout le monde se sourit dans une ville envahie de smileys rouges et carrés. Misère. Envie de meurtre là . Les pubarts font incarcérer et condamner, pour protéger leurs Majors de clients, les antipubs qui saccagent leurs espaces... et polluent l'espace public d'ordinaire intelligemment récupéré par le street-art, avec leur actions marketing moches. Bon, et là sur le coup je voudrais que ma Mairie poursuive la maison de disque de Bon Jovi et que Jon Bon Jovi himself vienne jouer de la brosse sur le crépit de mon immeuble ! Que le mec qui a eu l'idée de la campagne se tape des TIG. Que le mec qui a designé le smiley moche rembourse son salaire (qu'il puisse le garder en échange d'un bon coup de shlopes au cul).